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SexInPalavas
28 août 2006

Rock en Seine - Review partiel

rock_en_seine

Ca y est Rock en Seine, c’est déjà loin... pour cette édition, on se sera contenté du samedi. Pour l’ouverture, bon concert du groupe/collectif canadien Broken Social Scene avec une formation toujours aussi large : 3 guitaristes, 2 batteurs, Feist en guest... le tout avec un pur son qui n’oublie aucun instruments et sous une pluie légère qui sera heureusement la seule de la journée (d’ailleurs, en passant, ils vendaient 35 euros des ponchos Radiohead...).

Ensuite, direction petite scène où Fancy scotche tout le monde avec un charisme certains, une voix dans les suraiguës (la voix du « Bitch » de Rhinocerose c’est lui) et une musique pêchue. On se bouge vers la grande scène pour Phoenix qui étire un peu trop son premier single « If I feel ever better », ouais, sympa les sapes mais le tout reste un peu plat et le courant ne passe pas vraiment. De loin, en rechargeant les pintes, on observe le concert de Skin qui lutte un peu avec ses titres solos et reprend 4 ou 5 titres de Skunk Anansie pour sauver son concert.

Puis on regarde un peu des Dead Sixties sur la grande scène, avec leur côté Clash un peu trop marqué mais pas désagréable... et on trace voir les Rakes sur la scène moyenne. Là, le chanteur a beau se contorsionner dans tout les sens et malgré la chemise à carreau style rideau de grand mère du guitariste, la prestation est gâchée par un son de merde. Après avoir testé le bar à vin du festival sur le « 22 grand jobs » final, on suit comme des moutons le monde se pressant vers la grande scène au son du « Loser » de Beck, d’abord une version enregistrée puis le groupe arrive pour enchainer dessus de manière plutôt chaotique. Pour le show, niveau accessoires, Beck a fait plutôt fort : marionnettes refaisant le concert en direct, danseur complètement barré, interlude où, sur les écrans, les marionnettes se la jouent rock star et vont saccager les loges de Radiohead. Tout ça aura pris quand même un peu trop le pas sur la musique et on commence déjà à réfléchir à un positionnement stratégique pour voir Radiohead, le groupe qui a sûrement ramené le plus de monde à cette édition.

Enfin, 21h 40, grande scène, acclamations de la foule, la troupe de Thom York arrive sur « Airbag » et on a une petite pensée pour les Tokyo Ska Paradise jouant en même temps sur la scène moyenne. Comme d’habitude, le son est carré et la tracklist va piocher dans tous les albums exceptés « Pablo Honey », des tubes à guitares style "My iron Lung", "The Bend", "Paranoid Android", "I Might Be Wrong" en version boostée, au passage plus intimiste style "Pyramid Song" en passant par les "expérimentations électroniques neurasthéniques", pour reprendre Le Monde, avec des titres du "Kid A". Même s’il décroche sur les nouveaux titres - et, parait-il, un titre solo de Thom York – le public écoute religieusement et se lâche sur le « Karma Police » finale avant de se disperser lentement.

Pour la fin de journée, mention spéciale pour :
. le mec de la consigne qui nous a lâché un pack de bière avant de partir. De quoi survivre au retour en métro.
. la RATP : l’art du partenariat ou comment se retrouver coincé à Jussieu vers 0h30, face à des grilles fermées. Une demi-heure plus tard, des agents de la sécurité attendent de vérifier que personne n’a volé la caisse avant de nous laisser partir...

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Commentaires
S
C'est déjà pas mal...
S
Je ne partage aucuns de tes avis sauf pour Broken Social Scene, Radiohead et la RATP! :D
H
ouais puis la ils auraient peut etre trouve ca un peu abuse...
S
on aurait dû prendre le reste même si cela aurait un peu lourd à transporter. En même temps c'était de la vieille bière...
H
haha j'avais zappe le coup du pack de bieres avec cette histoire de metro !!
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